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6- Planter des jachères fleuries, prairies apicoles… !

Bon nombre de ces mélanges comportent des espèces exotiques (originaires d’une autre aire géographique), souvent peu ou pas adaptées aux espèces d’insectes indigènes qui ont co-évolué avec les plantes locales et sauvages pendant des centaines de milliers d’années. 

En effet, les pièces florales de ces plantes allochtones peuvent ne pas être accessibles et la quantité ainsi que la qualité du pollen peuvent être diminuées, notamment avec des carences en acides aminés, nécessaires au développement des larves. 

Par ailleurs, les formes modifiées (fleurs horticoles notamment) via l’augmentation artificielle du nombre de pétales, peuvent aussi modifier la qualité et la quantité de nectar disponible. 

Encore une bonne raison de faire la part belle aux indigènes, aux sauvages, aux spontanées ! 
 

Déconstruire les idées reçues sur les pollinisateurs
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