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Passons à l’action ! 

C'est l'objectif même de cette plateforme. Pour vous y aider, nous vous proposons ci-dessous un document GoogleDoc en ligne. Celui-ci peut vous permettre de travailler ensemble, en même temps, sur un même document.  

Lien vers le GoogleDoc : https://docs.google.com/document/d/1WKqHjILvByBI7badgQnB_S0ox8px0-dnOauClq0I4Fo/edit?usp=sharing

Le récapitulatif des actions doit être visible par les membres de votre groupe mais aussi par les personnes extérieures. J'ai donc mis le lien du GoogleDoc comme référence pour les actions en cours de ce groupe dans le groupe Communauté. Si vous changez de documents de suivi (Excel, FramaDoc ou autre), pensez juste à le faire savoir en modifiant le lien de google doc par le nouveau lien de votre document sur cet excel : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1M-WH_HLc6BWfRuY8IzreIBe8wGzkTK68W87-rdSBs6Q/edit?usp=sharing  

Mais où sont les pollinisateurs ?

Les pollinisateurs sont présents dans votre environnement proche à différents moments de l'année, dans différents environnements et à différents stades de leurs cycles de vie.

La période la plus propice à de nombreuses observations est le printemps et le début de l'été.

Pour rechercher les pollinisateurs adultes, rien de plus simple, les milieux propices pour les observer seront les fleurs, principalement les plantes indigènes.

Pour les larves de pollinisateurs, il y a beaucoup d'endroits différents en fonction des types de pollinisateurs. A noter que les herbes hautes, ronces, orties, arbres et arbustes pourront être des refuges pour nombre de larves à différents moments de l'année.

Comment observer les critères d'identification des pollinisateurs ?

Sur le terrain et suivant les pollinisateurs il n'est pas toujours facile d'observer les critères d'identification.

Certains critères comme le nombre de pattes (6 pour les insectes), le nombre d'ailes ou la forme générale de l'insecte visibles à l’œil nu seront suffisants pour trouver le groupe auquel l'insecte appartient.

Pour certains critères une photo des caractéristiques spécifiques de l'espèce sera aussi suffisante, encore faut-il savoir quels sont les critères à observer pour quelles espèces !

Mais ce qui rend la détermination compliquée pour nombre d'insectes tels que les abeilles sauvages, les syrphes, les empidies… seule l'observation sous loupe binoculaire peut permettre une identification à l'espèce. Pour les plus patients, il est possible de capturer sur le terrain, se munir d'une loupe sur le terrain et les observer après les avoir endormis.

Mais pour un grand nombre d'abeilles, par exemple, les parties génitales des mâles doivent être extraites de l'animal pour savoir précisément de quelle espèce il s'agit, d'où la complexité d'identifier ce groupe et la nécessité (dans l'état des connaissances actuelles) de capturer les individus.

De quel matériel se munir pour observer les pollinisateurs ?

Le filet à papillon est le must pour attraper les insectes sur les fleurs sans les abîmer. Il faut prendre le coup de main pour que l'insecte ne ressorte pas aussitôt du filet mais avec un peu d'entraînement on y arrive ! 

Après avoir mis un coup de filet, on fait un petit quart de tour pour refermer l'ouverture du filet et le tour est joué ! A savoir que les insectes vont avoir tendance à s'échapper en direction du haut. Donc même sans fermer l'ouverture avec ce tour de poignet en tirant le bout du filet vers le haut les insectes ne pourront pas trouver tout de suite la sortie.

Un autre outil est le parapluie japonais (toiles tendues sur deux bâtons) qui permet d'autres types d'observations en tapant délicatement dans la végétation arbustive ou arborée.

Il existe aussi des filets fauchoirs, plus larges et plats sur un côté permettant de faucher dans la végétation haute ou rase pour capturer des animaux qui fréquentent les herbes hautes.

Une fois capturé, il est possible de placer les insectes présents dans les filets ou autres dans des petits récipients, appelés souvent piluliers. Cette étape ne doit pas concerner les papillons dont les ailes sont trop fragiles pour être disposées dans un récipient de petite taille.

Que ce soit dans le filet ou dans le pilulier, vous pouvez suivant les critères à observer utiliser une loupe à main (x10 par exemple) ou encore mieux une loupe binoculaire. Pour certains spécimens, par exemple les mâles d'abeilles sauvages (qu'il faut donc apprendre à distinguer des femelles), on peut même se payer le luxe d'une identification en main ! Très impressionnant, mais tout autant gratifiant pour identifier une bête avant de la relâcher dans la nature...

Il existe différentes techniques létales pour permettre d'identifier les insectes après leur capture, mais sans objectif scientifique cette étape est vivement déconseillée.

Rappel des valeurs de la plateforme :Passer à l'action en faveur de tous les pollinisateursFaire de la connaissance des pollinisateurs un bien communRester constructif et positif malgré les constats scientifiquesTous se mobiliser en bienveillanceDroit d’auteur : 

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