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Agit'prop

  • Il y a 1 an

    Bonjour je viens de lire le message de Christine_bbne, vous parlez de panneaux explicatif et vous nous montrez ce formidable tableau des pollinisateurs de votre jardin seriez vous d'accord pour partager ces explications et peut être nous en montrer plus sur vos explications. Je suis entouré de fanatiques de la tondeuse à gazon, de sectateur de la débrousailleuse, d'inconditionnels du gazon 5cm, ma pauvre campagne ressemble régulièrement à une aire d'autoroute n'y manque que le péage..

  • Oui bien sûr, voici un exemple 

    les petits panneaux sont très simples, on écrit sur de l’ardoise, mais l’aspect est soigné. Par exemple, sur celui-ci on explique pourquoi on a créé une pile de bois pour essayer d’attirer des scarabées dont les lucanes présents à Londres et aussi autres insectes (notez que la pile est encore très modeste pour l’instant, cela a été un vrai tour de main de la faire accepter). 

  • Voici un autre exemple mais c’est un panneau où ils ont investis. 
    L’avantage du panneau en ardoise c’est que c’est moins cher et vous pouvez effacer et écrire d’autres choses suivant l’évolution des projets/habitats.

    Pour faire mieux accepter une prairie, il y a des choses qui nous ont servies au jardin :

    -la communication (par panneau)

    -les abords de la prairie sont nets (sharp edges - terme de jardinage anglais) pour montrer que la prairie est voulue, et que ce n’est pas un endroit qu’on a oublié

    - les chemins autour de la prairie sont bien entretenus 

    -on a planté quelques bulbes printaniers aussi (crocus et perce-neige)- Les visiteurs ont apprécié les fleurs printanières.

    - publicité- par le jardinier ;) à la moindre occasion lorsque quelqu’un demande le nom d’une fleur, je parle de la prairie aussi 

    Christine

     

  • Il y a 1 an

    Bonjour

    Excellente idée ces panneaux explicatifs même si beaucoup ne sont pas très sensibles à leur environnement, il y a un progrès un peu lent à mes yeux.

    Ces panneaux sont un bon moyen pédagogique 

    Merci pour ce partage

    christian

  • Il y a 1 an

    Bonjour à tous-tes,

    Un ami m'interroge : “Sous l’influence de l’agglomération, les copropriétés traitent avec des biocides (type BT) leurs chênes tous les ans en juin. C’est la deuxième année sur ma copropriété. Voir affiche jointe. Etant au Conseil syndical, j’aimerai pouvoir donner les avantages/inconvénients de ce traitement préventifs insecticides. Chez nous, les arbres sont loin des allées et à mon avis, le risque pour les adultes est négligeable. Le traitement est sensé détruire les pontes.  A priori pas de diagnostics préalables…. Il y a forcément quelques risques, précautions ou inconvénients à l’usage des biocides (type BT). Je n’en trouve pas sur Internet. Où peut-on en trouver ?”

    Je lui ai trouvé un conseil de FNE : “Afin de promouvoir les techniques écologiques et de limiter au maximum l’usage de produits chimiques, FNE met en avant le système mis au point par une société Pyrénéenne, en lien avec l’INRA. La société « La Mésange Verte de Bages » (66) a ainsi créé un éco-piège très abouti, efficace et non toxique. Il s’agit d’une collerette entourant le tronc des arbres touchés ; une fois dans cette collerette, les chenilles atteignent un sac où l’on a disposé de la terre et des aiguilles de pin. FNE tient à valoriser cette initiative qui respecte l’arbre et évite le recours à des techniques nocives pour l’environnement en soulignant néanmoins que le véritable progrès serait des forêts plus accueillantes pour les oiseaux prédateurs de ces chenilles.”

    Mais je serais preneur de davantage d'avis.

     Merci d’avance pour vos conseils.

  • Il y a 1 an

    Voilà ce que j'ai sur le sujet (Hautes Alpes) 

    Ce protocole de lutte contre la chenille processionnaire rentre dans le cadre d’une lutte biologique passive qui n’a pas d’impact sur l’environnement, la faune et la flore entourant la zone traité. Elle est alternative aux traitements par pulvérisation aérienne du Bacillus thuringiensis et permet de réduire sensiblement la présence de la chenille processionnaire.
    Nous vous proposons une étude adaptée à votre jardin, parc, commune, territoire pour traiter le problème de la chenille processionnaire sur votre environnement. Quatre à cinq types d’interventions, vous sont proposés tout au long de l’année pour lutter efficacement et intelligemment contre ce nuisible.
    Ce travail s’appuie sur la connaissance de la biologie de la chenille et son cycle de vie. Elle s’appuie sur une expérience et une connaissance de notre territoire. Une connaissance du végétal qui vont vous permettre de lutter durablement et de préserver vos végétaux.

    Ces luttes fond appel à la mise en place de piège étudier par une entreprise spécialiser dans la lutte contre la chenille processionnaire : La mésange verte, entreprise qui a reçus le premier prix développement durable au salon PAYSALIA (www.lamesangeverte.com). Nous vous invitons à aller sur ce site pour vous informer des dernières actualités sur ce sujet.

    Nous adaptons la mise en place sur notre territoire (facteurs abiotiques) des produits issus de la recherche de l’entreprise « la mésange verte » pour leur intérêt écologique et pour lutter contre l’utilisation des pesticides. Nous travaillons en sécurité sur corde lors de déplacement dans vos arbres, nous utilisons tout le matériel nécessaire à notre protection physique contre les risques d’urticaire. Nous effectuons la pose, le suivie et l’entretient des pièges. Nous détruisons les chenilles et les nids prélevés par incinération. Enfin nous analysons les quantités d’individu pris dans les pièges dans le but de suivre l’évolution de l’espèce.

    5.1 Cinq types d’intervention répartie sur l’année en fonction du cycle de la chenille
    1. la lutte par piège à phéromone
    C’est en limitant la reproduction que l’on commence à réduire les populations. Les pièges ainsi posés attirent les mâles qui se retrouvent piégé et ne fécondent pas les femelles. La courte vie de ces papillons et la durée d’actions de ces pièges va permettre durant tout l’été de diminuer la densité de population.

    2. Une lutte mécanique et biologique :
    Ce travail est effectué durant l’automne et l’hiver, il consiste à accéder dans les arbres et de supprimer directement les cocons des arbres. Il est possible sur des petits sujets (d’arbres) de pulvériser une bactérie (produit naturel non modifié, utilisable en agriculture biologique) pour préserver vos végétaux. (Bactura DF est à base de Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki (Btk), une bactérie naturelle non génétiquement modifiée).

    3. La lutte par piège à chenille ou écopiège:
    Ces pièges sont installés à partir de janvier selon les territoires et pièges les chenilles au moment de la descente des arbres. Les Chenilles rentrent dans des sacs remplie de terre et s’enfouissent. Les Sac sont ensuite enlever et incinéré (certain vont être analysé pour le suivie de la population.)

    4. Favoriser la prédation :
    Ce travail consiste à favoriser l’installation des prédateurs des chenilles et notamment des mésanges par la pose de nichoirs qui vont faciliter la reproduction des mésanges et ainsi augmenter leur prélèvement sur les populations de chenilles.

    5. Une lutte environnementale par une gestion de votre patrimoine arboré:
    En effet, la plantation massive du pin a favorisé l’installation de la chenille. La gestion des peuplements de pins et la valorisation d’essences locales et feuillues (surtout en zone d’habitation) permettront de diversifier les essences et ainsi de réduire d’autant plus la présence des chenilles processionnaire. Elle mettra en valeur notre paysage, elle participera à l’augmentation de la diversité faunistique et floristique et sera durable dans la lutte contre les nuisibles, ravageurs et autres maladies que l’on peut retrouver dès lors qu’une essence domine sur un territoire ou dans nos aménagements.

     

  • Il y a 1 an

    Bonjour,

    Je cherchais justement également des informations sur la lutte biologique contre les chenilles processionnaires (du pin plutôt mais c'est la même propblématique).

    Et je pense que c'est bien le bacille de thuringe BT - comme l'indique Anette qui sera utilisé dans sa copro.

    Plusieurs sujets qui ont un lien :

    - Je suis tombée sur un cash investigation https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-mardi-6-juin-2023-alerte-sur-le-bio_5828474.html - que je n'ai pas encore vu dans sa totalité, qui traite du sujet en général des bio-pesticides, dont fait partie le BT, dans l'agriculture bio. Un agri indique l'utiliser avec parcimonie.

    En passant, on voit bien - et j'ai rencontré des agri/viticulteurs bio le disant - que le cahier des charges du bio n'est pas assez vertueux…

    Pour info, ce bacille BT est utilisée dans les plantes OGM.

    - La Tour du Valat alerte sur l'utilisation massive du Bacillus thuringiensis israelensis et sur ses impacts sur la faune dans le cadre des campagnes de démoustication en Camargue - je ne sais pas néanmoins si c'est la même bactérie que pour les chenilles processionnaires : https://tourduvalat.org/dossier-newsletter/le-bti-entre-science-et-industrie/

    Je pense  que votre ami a raison de se poser des questions sur cette lutte dite “biologique”. Je n'ai pas de réponses et n'ai pas creusé plus pour savoir s'il existait des études scientifiques avec assez d'historiques de données sur les impacts de son utilisation dans le cadre particulier des chenilles processionnaires du chêne.

    Par principe de précaution, il vaudrait peut-être mieux limiter son utilisation si c'est possible et plutôt opter pour les autres solutions disponibles, donc écopièges, phéromones… comme on le lit dans le message d'Anette.

    Autre question : si toutefois, l'utilisation du BT ne peut être évité, est-ce bien la bonne période selon le cycle de vie de la processionnaire du chêne ?

     

  • Il y a 1 an

    Un très grand merci à Sabine et Annette, je crois que vos réponses fournies et rapides vont beaucoup aider mon ami Stéphane. A bientôt.

  • Il y a 1 an

    S'agit-il des 2 espèces de mésanges, contre la chenille processionnaire du pin?
    Etant donné que les arthropodes ne cessent de monter et descendre partout, je me posais des questions sur ce cerclage hermétique de la surface du tronc. La plupart des bestioles sont plus petites que les chenilles, cependant…

    En “espaces verts”, on est censés ne pas traiter sans diagnostic préalable.

    Évidemment, il est difficile de favoriser la biodiversité dans une résidence, actuellement, et d'y attirer des mésanges, mais vraiment, le récipient d'eau à l'extérieur fait merveille par beau temps. Oiseaux comme insectes. (Ne JAMAIS oublier de changer ou remuer l'eau tous les 2 ou 3 jours, j'ai oublié en combien de temps les moustiques éclosent)

  • Il y a 1 an

    la mésange charbonnière est réputée comme étant la plus efficace